GAEC des Drigeards

Natif du Mayet-de-Montage, Bernard a fondé le GAEC en 1982 avec son père. Agé de 62 ans, il prendra sa retraite courant 2024, et souhaite transmettre l’atelier veaux de grain, dont il s’occupe principalement aujourd’hui.
Fort de 800 places, cet atelier est dédié à l’élevage de veaux de boucherie. Bernard est en charge de la phase post-sevrage, c’est-à-dire de l’alimentation et des soins aux veaux, dès leur sevrage et jusqu’à leurs 6 mois et demi. Bernard a à cœur d’accompagner le futur associé pour assurer une reprise dans les meilleures conditions.

Martine est entrée au sein du GAEC en 1993 et y joue plusieurs rôles. Passionnée par le contact avec les animaux, elle est en charge de la nurserie de 400 places. C’est Martine, avec l’aide de Jules, qui s’occupe de l’alimentation des jeunes veaux à leur arrivée sur l’exploitation. Titulaire d’un BEPA, Martine gère également la comptabilité de la ferme et intervient sur les autres ateliers selon leurs besoins. Elle pourrait sortir du GAEC de manière anticipée si un couple se présentait.

Jules, 25 ans, a rejoint le GAEC début 2021 dans le cadre d’une installation hors cadre familial, à l’issue de son stage de BTS. Passionné par l’élevage, il s’occupe principalement du troupeau de 130 charolaises inscrites au Herd book. Jules souhaite augmenter le cheptel à 150 mères et développe une activité de vente de taureaux reproducteurs.
Titulaire d’un certificat de spécialisation en comptabilité et gestion agricole, Jules prend part à la gestion administrative du GAEC avec Martine, et l’aide également lors de la phase lactée des veaux. Actuellement en charge des travaux dans les champs, il souhaiterait idéalement confier cette activité au futur associé.

L’atelier veaux de grain est un pilier de la ferme. Fort de 800 places, cet atelier est dédié à l’élevage de veaux de boucherie. Deux fois par an, la ferme accueille des veaux âgés de 15 à 20 jours. Ils sont nourris au lait par Martine et Jules les premières semaines, puis le maïs est progressivement intégré à leur ration.
Après le sevrage à 50 jours, Bernard prend le relais pour l’alimentation et les soins aux animaux. Les veaux sont nourris de maïs grain jusqu’à leur 6 mois et demi. L’abattage et la commercialisation se font en collaboration avec VITAGRO (filiale de SICAREV), privilégiant une approche locale – l’abattage a lieu à Saint-Etienne.
Plusieurs scenarios sont envisageables pour la reprise de l’atelier :
– intégration d’un(e) associé(e) pour prendre la relève de Bernard courant 2024 sur la partie engraissement, et éventuellement reprendre les travaux des champs aujourd’hui assurés par Jules.
– intégration d’un couple pour prendre également la suite de Martine, aujourd’hui en charge de la nurserie et de la comptabilité.
Une période de stage ou de salariat de 12 à 24 mois permettra de se tester avant l’entrée effective au capital. La maison de Martine et Bernard à proximité immédiate pourrait être proposée à la vente aux futurs associés.

La rentabilité de l’exploitation offre de belles perspectives de développement. Parmi celles-ci, on peut citer l’augmentation du cheptel de vaches allaitantes à 150 mères (contre 130 aujourd’hui), la construction d’un nouveau bâtiment avec des panneaux solaires photovoltaïques pour optimiser les conditions d’accueil des vaches allaitantes et le stockage du fourrage, ou encore le développement de la vente de taureaux reproducteurs (de 20 taureaux aujourd’hui à 30 voire 40 dans les prochaines années).
Ces perspectives pourront être discutées avec le ou les futurs associés, suivant leurs compétences et leur envie de développement de la ferme dans les prochaines années.