fermes apicoles à vendre en France
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Fermes apicoles à vendre en France : diversifier son activité agricole
Vous cherchez une ferme apicole à vendre en France pour lancer votre projet agricole ou diversifier votre activité ? L’apiculture française, bien que confrontée à de nombreux défis, offre de belles opportunités. Près de 63 500 apiculteurs, amateurs ou professionnels, entretiennent environ 1,8 million de ruches sur l’ensemble du territoire. La filière, tout en restant de taille modeste comparée à d’autres secteurs agricoles, joue un rôle crucial pour la biodiversité grâce à la pollinisation. Entre production de miel, gelée royale, propolis ou encore élevage de reines, l’apiculture est un métier polyvalent, exigeant, mais profondément ancré dans les dynamiques de transition écologique.
Acheter un domaine apicole : pratiques, productions et ancrage territorial
Que vous cherchiez une petite exploitation sédentaire ou une ferme transhumante de plusieurs centaines de ruches, la France propose une diversité de terroirs propices à l’apiculture. Les premières régions productrices sont l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Occitanie et le Grand Est, chacune offrant un environnement floral varié favorable à la production de miels typés : acacia, châtaignier, lavande, sapin, montagne…
Trois grands types d’apiculture existent :
- L’apiculture sédentaire, pratiquée dans des zones où la ressource florale est abondante toute l’année.
- L’apiculture transhumante, où les ruches sont déplacées selon les floraisons.
- L’apiculture biologique, encadrée par des exigences strictes, notamment l’interdiction de traitements chimiques.
En fonction des zones, vous pourrez valoriser des miels sous signes de qualité : AOP (miel de Corse, miel de sapin des Vosges), IGP (miel d’Alsace, de Provence ou des Cévennes), ou en agriculture biologique (environ 15 % de la production française).
Acheter une ferme apicole : coûts, équipements et accompagnement
Le prix d’une ferme apicole varie selon le nombre de ruches, les bâtiments, le matériel (extracteurs, maturateurs, véhicules pour transhumance…), et bien sûr, la localisation. Un apiculteur professionnel doit généralement disposer de 300 à 400 ruches pour dégager un revenu viable, avec un investissement initial estimé entre 80 000 et 200 000 € selon le niveau d’équipement et le degré d’autonomie de l’exploitation.
Il faut aussi prendre en compte :
- la capacité de production (rendement par ruche, diversité des miellées),
- les bâtiments de miellerie et de conditionnement,
- l’accès aux zones mellifères,
- les besoins en main-d’œuvre (surtout au moment de la récolte).
De nombreux outils d’accompagnement existent, notamment via les ADA régionales, l’ITSAP (Institut de l’abeille) et les dispositifs de soutien à l’installation (DJA, aides bio, subventions aux jeunes apiculteurs…).
Rentabilité et productivité : quels rendements en apiculture ?
En moyenne, une ruche en France produit environ 22,5 kg de miel par an, mais ce chiffre varie fortement selon les années. En 2024, la production nationale a chuté à 20 000 tonnes, du fait d’intempéries et de pressions sanitaires. À titre de comparaison, la consommation intérieure dépasse les 45 000 tonnes par an, d’où un fort recours à l’importation (près de 35 000 tonnes en 2023). La gelée royale, en croissance, est elle aussi prisée, avec plus de 4 000 tonnes récoltées, dont près de 70 % en bio.
Les apiculteurs tirent leurs revenus de plusieurs sources : vente directe de miel (près de 40 % du marché), circuits courts, conditionneurs, marchés bio ou labellisés. En général, une ferme bien structurée peut espérer un chiffre d’affaires de 50 000 à 120 000 € selon les volumes, les prix de vente et la stratégie commerciale.
Qu’est-ce qui compte vraiment quand on achète une exploitation apicole ?
Plusieurs critères sont essentiels lors de l’achat d’une ferme :
- Le nombre et la santé des colonies : un cheptel solide et bien entretenu est la base de la rentabilité.
- La zone géographique : diversité florale, qualité des ressources mellifères, accès à l’eau et aux zones boisées sont décisifs.
- L’état du matériel : miellerie, ruches, véhicules, stockage… peuvent représenter un coût conséquent en cas de renouvellement.
- Les pratiques existantes : bio, transhumance, vente directe, etc. influencent les perspectives économiques.
- Le réseau local : coopératives, syndicats, marchés, formations… renforcent l’ancrage territorial et la résilience économique.
- Les risques sanitaires : présence de frelons asiatiques, pression varroa, traitements en place.


































