Jérôme, 50 ans, marié et père de deux enfants, est responsable de la partie végétale au sein du GAEC. Après une expérience en maraîchage dans la Drôme à la suite de ses études, il s’est installé au GAEC de Montoux en 2006, hors cadre familial. Il a contribué au développement de nombreuses pratiques agroécologiques sur l’exploitation (utilisation de couverts, limitation du travail du sol, diversification des cultures). En plus de la gestion des cultures, il est également en charge de l’approvisionnement, de la commercialisation, et de la partie administrative du GAEC (enregistrement de la trésorerie et étude des marges).

Originaire de la région, Joris, 28 ans, s’est installé au 1er janvier 2021 au sein du GAEC, hors cadre familial. Avant de rejoindre l’exploitation, il était conseiller en élevage laitier, ce qui lui a permis de découvrir d’autres pratiques et méthodes. Spécialisé dans la gestion du troupeau de vaches laitières, Joris prend également en charge l’entretien des bâtiments et les tâches administratives. Ayant toujours rêvé d’être agriculteur, il a choisi de rejoindre le GAEC de Montoux en raison d’une forte affinité avec les associés et de leur vision commune.

Issu du monde agricole, Aurélien, 32 ans, est le fils de Patrice et le frère de Thibaut. Titulaire d’un BTS ACSE, il a travaillé pendant 6 ans dans des exploitations porcines avant de rejoindre le GAEC en 2018. Il s’occupe aujourd’hui de l’alimentation des vaches laitières, des génisses, et des travaux dans les champs. Passionné par son métier, il apprécie tout particulièrement le contact avec les animaux et la nature. La variété de ses tâches quotidiennes et la recherche d’amélioration continue sont autant de points qui rendent son travail stimulant et gratifiant.

Patrice, 59 ans, s’est installé au sein du GAEC avec ses oncles en 1985. Au fil des années, il a participé au développement de l’exploitation, et à l’intégration de nouveaux associés hors cadre familial. C’est pour remplacer Patrice, qui partira à la retraite en 2025, que le GAEC de Montoux est à la recherche d’un nouvel associé. Aujourd’hui, Patrice s’occupe de multiples tâches au sein de l’exploitation (travaux dans les champs, suivi du troupeau, traite, etc.), mais son départ marque une redéfinition des rôles dans le GAEC.

Thibaut, 34 ans, s’est installé en 2012 sur l’exploitation. Après un BTS en alternance et une année de salariat dans le Jura, il a rejoint le GAEC familial où il travaille aujourd’hui au côté de son père, Patrice, et de son frère Aurélien. Thibaut supervise l’atelier veaux, gère les enregistrements du troupeau, et s’occupe des travaux des champs, combinant ainsi son expertise technique avec son amour pour la diversité des tâches en plein air.

Dans le cadre du départ à la retraite de Patrice, le GAEC est à la recherche d’un nouvel associé qui serait en charge du suivi des cultures, en binôme avec un autre associé. Le GAEC compte déjà 2 associés installés hors cadre familial ! L’exploitation pratique une agriculture de conservation des sols depuis 2008, privilégiant les couverts végétaux, réduisant le labour à un minimum et adoptant le semis direct. La SAU comporte aujourd’hui 105 ha de prairie, 50 ha de blé, 5 ha d’orge et 90 ha de maïs. L’organisation performante de cet atelier permet aux associés d’être 100% autonomes en fourrage. L’exploitation étant en polyculture élevage, et la production animale faisant partie intégrante du GAEC, il est important que le nouvel associé ait un attrait pour l’élevage. Les associés en place ont à cœur de faciliter une intégration en douceur du nouvel arrivant, et sont prêts à le former sur différents points (gestion des cultures, astreintes, etc.) sur lesquels il en ressentirait le besoin.

La rentabilité et la bonne gestion de l’exploitation offrent de belles perspectives de développement. Au sein de ce GAEC dynamique et en constante recherche d’apprentissage, toute idée visant à faire progresser les pratiques agricoles et culturales, apportées par le nouvel associé, seront les bienvenues et étudiées avec attention. Parmi les opportunités de développement, les associés envisagent la mise en place de 2 robots de traite, qui permettraient le passage à 125 vaches laitières sans baisse de production, et réduirait la pénibilité du travail.