domaines viticoles à vendre en France
Vous n’avez pas encore trouvé la ferme pour concrétiser votre projet ?
Remplissez notre formulaire avec les informations liées à votre projet et vous recevrez un mail dès qu’une nouvelle annonce qui correspond à vos critères est publiée
Domaines viticoles à vendre en France : une activité rentable entre terroir et tradition
Vous rêvez de reprendre un domaine viticole en France ? Que vous soyez néo-vigneron, passionné de vin ou agriculteur en quête de diversification, le vignoble français offre un terrain d’expression unique. Avec près de 800 000 hectares de vignes répartis sur tout le territoire, la France est non seulement le premier producteur mondial de vin, mais aussi le premier exportateur en valeur. En 2023, 4,78 milliards de litres ont été produits, pour un chiffre d’affaires à l’export de 11,3 milliards d’euros. La viticulture représente à elle seule 16 % de la production agricole nationale. Autant dire que reprendre une exploitation viticole, c’est s’inscrire dans une filière dynamique, patrimoniale, et à fort potentiel économique.
Acheter un domaine viticole en France : cépages, régions et pratiques
Investir dans la viticulture, c’est avant tout choisir une région, un terroir et un style de vin. Le vignoble français est d’une diversité exceptionnelle, avec 66 départements concernés et plus de 200 cépages cultivés. Parmi les cépages noirs les plus répandus : le merlot, le grenache, la syrah, le cabernet sauvignon, ou encore le pinot noir. En blanc, le chardonnay, le sauvignon blanc ou le chenin dominent.
Chaque grande région viticole a ses spécificités :
- Bordeaux : climats océaniques, grands crus rouges, merlot et cabernet sauvignon ;
- Bourgogne : terroirs morcelés appelés « climats », pinot noir et chardonnay ;
- Vallée du Rhône : vins puissants au sud (grenache, mourvèdre) et élégants au nord (syrah, viognier) ;
- Champagne : vin effervescent mondialement reconnu, issu de la méthode champenoise ;
- Languedoc-Roussillon : grande diversité de sols, vins souvent bio ou en IGP ;
- Alsace, Jura, Savoie : vins de montagne, cépages spécifiques (riesling, savagnin, mondeuse) ;
- Provence : leader du rosé, climat chaud et sec, terroirs calcaires ou schisteux.
Les pratiques viticoles varient également : culture conventionnelle, en conversion bio, ou certifiée Haute Valeur Environnementale (HVE). En 2023, 22 % des vignes étaient déjà en bio, et plus de 23 000 exploitations engagées en HVE.
Acheter une exploitation viticole : quels coûts anticiper ?
Le prix d’un domaine viticole dépend fortement de la notoriété de l’appellation, de la qualité du foncier, de la présence de bâtiments (chai, cave, logement) et du matériel. En moyenne :
- Le prix des terres viticoles varie de 10 000€ à plus de 1 million d’euros par hectare selon la région (le Bordelais ou la Bourgogne étant les plus chers).
- Le coût d’acquisition d’un domaine (terres + bâtiments + matériel) peut aller de 300 000 € pour un petit vignoble en Languedoc à plusieurs millions dans les grands crus.
- L’exploitation peut être vendue nue, en société (avec clientèle et stocks), ou inclure des contrats de négoce ou des droits de plantation.
Des dispositifs d’aide à l’installation (notamment pour les jeunes agriculteurs) ou des accompagnements à la transmission via des plateformes comme eloi.eu permettent de sécuriser votre projet.
Rentabilité et productivité : quels résultats en viticulture ?
La productivité varie fortement selon les cépages, les rendements autorisés par l’appellation et le mode de conduite. En moyenne, on observe :
- 30 à 60 hectolitres par hectare, avec des variations selon la région (60 hl/ha en IGP, 40 hl/ha pour certaines AOC).
- Une exploitation viticole mobilise 2,2 unités de travail par ferme en moyenne, soit plus que dans les autres productions agricoles.
La rentabilité est souvent liée :
- À la valeur ajoutée du vin produit (vente en vrac vs. mise en bouteille, vin de table vs. AOC) ;
- À la maîtrise des circuits de distribution : vente directe, œnotourisme, export ;
- Aux coûts d’entretien, souvent élevés en bio ou en culture manuelle sur pente.
En Champagne, en Bourgogne ou à Saint-Émilion, les marges peuvent être très élevées, mais nécessitent d’importants investissements initiaux. À l’inverse, en IGP ou dans des zones moins cotées, la rentabilité repose sur le volume ou la vente en direct.
Consommation, export et dynamique du marché
La consommation de vin en France a fortement baissé depuis les années 1960, passant de 100 à 40 litres par habitant/an. Toutefois, elle se recentre sur des vins de qualité, consommés de façon plus occasionnelle. Le marché intérieur reste donc solide, avec plus de 3,5 milliards de bouteilles consommées chaque année.
Mais c’est à l’export que la viticulture française brille le plus : 1,1 milliard de litres exportés en 2023, pour 11,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Les principaux marchés sont les États-Unis, la Chine, l’Allemagne, et le Royaume-Uni. Le e-commerce et l’œnotourisme (plus de 10 millions de visiteurs par an) offrent aussi de nouveaux débouchés.
Quels critères pour choisir un domaine viticole pour se lancer en viticulture ?
Avant de reprendre un domaine viticole, plusieurs éléments sont à examiner :
- La localisation et l’appellation (AOC/AOP, IGP ou vin sans IG) : elles déterminent la notoriété, les rendements autorisés et les prix de vente.
- La qualité du sol et de l’encépagement : état des ceps, âge des vignes, densité de plantation, cépages utilisés.
- Les bâtiments et équipements : chai, cuverie, logement, matériel de vinification, état du tracteur, cuves inox, etc.
- Le mode de commercialisation : vente en vrac ou en bouteille, réseau de distribution existant, oenotourisme…
- La main-d’œuvre et l’organisation : besoin de saisonniers, présence de salariés permanents, délégation des travaux à des prestataires viticoles.
La conformité réglementaire : droits de plantation, certifications bio ou HVE, contrats en cours, coopératives.


































