fermes avicoles à vendre en France
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Élevages avicoles à vendre en France : une activité rentable, entre diversité et qualité
Vous souhaitez acheter un élevage avicole en France et lancer votre activité agricole ? Que vous soyez en reconversion, jeune installé ou éleveur confirmé, la filière avicole française vous offre un large éventail de possibilités. Avec près de 14 000 élevages répartis sur tout le territoire et une diversité unique au monde d’espèces (poulets, dindes, canards, pintades, pigeons, cailles…), la France s’impose comme un acteur majeur en Europe, tant pour la production que pour la consommation. Grâce à une forte culture du plein air, des signes officiels de qualité (Label Rouge, Bio, IGP, AOC…) et un tissu d’élevages familiaux à taille humaine, l’aviculture française reste un secteur porteur, ancré dans les territoires et tourné vers l’avenir.
Acheter un élevage de poules pondeuses : races, pratiques et régions favorables
En forte demande, les œufs français sont issus d’une grande variété de modes d’élevage, désormais quasiment tous alternatifs à la cage. Les élevages de poules pondeuses se déclinent en trois grands modèles :
- Plein air (code 1), plébiscité pour le bien-être animal et la qualité des œufs,
- Biologique (code 0), avec alimentation bio et accès à de vastes parcours extérieurs,
- Au sol (code 2), sans cages mais sans accès à l’extérieur.
À l’horizon 2025, la quasi-totalité des œufs produits en France seront issus de ces systèmes. Le Grand Ouest (Pays de la Loire, Bretagne) concentre la majorité des élevages, mais des fermes sont aussi à reprendre dans le Sud-Ouest ou le Centre-Val de Loire. Le choix des races pondeuses dépend du mode de production et du débouché commercial : les souches industrielles comme la Lohmann ou la Hy-Line sont les plus utilisées, mais on observe un regain d’intérêt pour les races anciennes françaises, valorisées en vente directe ou en circuits courts.
Acheter une ferme avicole pour la viande : espèces, races et modes de production
Le poulet reste la volaille reine en France, représentant plus de 70 % de la production. Il est suivi par la dinde (15 %), le canard (11 %) et les espèces festives comme la pintade, la caille ou le pigeon. Deux tiers des poulets sont élevés en standard, mais 20 % le sont en plein air, souvent sous Label Rouge ou en bio, un record en Europe.
Les fermes avicoles à vendre se situent majoritairement dans les Pays de la Loire et en Bretagne, bassins historiques du poulet de chair. Des zones comme l’Auvergne-Rhône-Alpes ou la Nouvelle-Aquitaine offrent aussi des opportunités pour des projets plus autonomes ou de niche. Côté races, la cou-nu rouge, la JA57 ou la Sasso dominent les circuits qualité, tandis que le standard repose sur des lignées à croissance rapide.
Il existe également des élevages spécialisés en canard à rôtir, en pintades ou en espèces festives, très recherchées à certaines périodes de l’année. Ces systèmes permettent souvent une diversification sur la même exploitation, en lien avec un atelier de transformation à la ferme ou une activité de vente directe.
Rentabilité et productivité : que peut-on attendre d’un élevage avicole ?
L’élevage avicole se distingue par une rotation rapide, une mise en production rapide et une gestion mécanisée. Une unité standard de poulets de chair (2 300 m² pour 40 000 volailles) peut réaliser plusieurs lots par an, selon les souches et les cahiers des charges. Les élevages de pondeuses, quant à eux, produisent en continu sur un cycle de 12 à 14 mois.
La rentabilité dépend fortement :
- du mode d’élevage (standard, Label Rouge, bio),
- de la race ou lignée,
- des débouchés commerciaux (coopératives, industries, circuits courts),
- et du niveau d’investissement initial (bâtiments, ventilation, alimentation, équipements automatisés).
En moyenne, un élevage avicole crée 3 emplois locaux directs et génère un effet d’entraînement sur la filière (couvoirs, alimentation, transport, abattage, transformation). Le Label Rouge et le bio, s’ils demandent plus d’espace et d’engagements, offrent une meilleure valorisation et une demande stable, portée par la sensibilité des consommateurs au bien-être animal et à l’origine France.
Consommation et rentabilité selon les espèces
Avec une consommation de 31,6 kg de volailles par habitant en 2024, la volaille est devenue la viande la plus consommée en France, devant le porc. Le poulet est en tête (96 % des consommateurs de volailles), suivi de la dinde (62 %) et du canard (47 %). La diversité d’espèces françaises – y compris les pigeons, cailles, pintades – permet d’adapter la production à des marchés ciblés (fêtes, restauration, export).
La rentabilité varie selon les espèces et les systèmes :
- Un lot de poulets Label Rouge produit en 81 jours peut rapporter plus qu’un lot standard élevé en 35 jours.
- Les œufs bio ou plein air, mieux valorisés, compensent souvent les coûts supplémentaires d’alimentation et de surface.
- Les espèces festives comme la pintade ou le chapon se vendent à prix élevé en circuits courts ou en fin d’année.
Les signes officiels de qualité renforcent la confiance des consommateurs et fidélisent une clientèle exigeante. Le choix de la race, du débouché et du modèle technique est donc central pour construire un projet viable.
Quels critères pour acheter une ferme avicole en France ?
Acheter un élevage avicole nécessite d’évaluer plusieurs éléments clés :
- Type de production : chair ou œufs, standard ou sous signe de qualité, espèce ciblée.
- Bâtiments d’élevage : ventilation, isolation, taille des poulaillers, présence ou non de parcours extérieurs.
- Équipements : automatisation de l’alimentation, du chauffage, gestion des déchets, niveau de biosécurité.
- Région : proximité des abattoirs, filières organisées (coopératives, transformateurs), climat (idéal pour le plein air).
- Règlementation : respect des normes environnementales, sanitaires, bien-être animal.
- Main-d’œuvre : taille du projet, astreintes, automatisation.
- Potentiel de diversification : vente directe, transformation à la ferme, agrotourism


































