vergers à vendre en France


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Vergers à vendre en France : une culture de patience et de rendement
Vous cherchez un verger à vendre en France pour lancer votre projet agricole ? Que vous soyez porteur de projet, en reconversion ou jeune installé, l’arboriculture fruitière offre de nombreuses opportunités. Avec près de 2,4 millions de tonnes de fruits produits chaque année sur environ 168 000 hectares, la France figure parmi les grands producteurs européens.
La pomme reste la culture principale, avec 1,5 million de tonnes issues de 37 000 hectares. Mais les vergers français sont très diversifiés : prunes, abricots, pêches, noix, cerises, châtaignes… Plus de 30 000 exploitations arboricoles mobilisent environ 220 000 emplois, principalement saisonniers. De la vallée du Rhône au Sud-Ouest en passant par la Provence, chaque territoire accueille différents modèles : vergers bio, intensifs, vergers de plein vent ou en conversion.
Acheter un domaine arboricole : cultures, pratiques et régions
L’arboriculture fruitière française regroupe une grande variété de productions :
- Fruits à pépins : pommes, poires,
- Fruits à noyaux : abricots, pêches, prunes, cerises,
- Fruits à coque : noix, amandes, châtaignes,
- Fruits rouges et olives dans certaines régions.
Les principales zones arboricoles sont :
- Auvergne-Rhône-Alpes (30 000 ha),
- Nouvelle-Aquitaine (25 000 ha),
- Provence-Alpes-Côte d’Azur (21 500 ha),
- Occitanie, très active en bio.
Le choix du type de verger est déterminant :
- Verger intensif palissé : densité élevée (jusqu’à 1 500 arbres/ha), mise à fruit rapide, système d’irrigation et de palissage nécessaire.
- Verger extensif de plein vent : moins dense (environ 500 arbres/ha), arbres sur porte-greffes vigoureux, plus autonomes, mais mise à fruit plus longue.
En 2023, 37 % des surfaces arboricoles étaient conduites en bio. Certaines productions — comme la noix, la pomme de table ou la châtaigne — tirent la filière vers le haut, avec de bons débouchés en circuits courts ou spécialisés.
Acheter une ferme arboricole : budget, investissements et spécificités
L’arboriculture demande un investissement conséquent au départ :
- Préparation du sol, apport organique, drainage,
- Achat de scions greffés, plantation et irrigation,
- Installation éventuelle de filets paragrêle, antigel, ou de systèmes de palissage.
À cela s’ajoute le temps nécessaire avant la pleine production : il faut compter entre 3 et 10 ans selon les espèces et les porte-greffes. Un verger déjà en production sera donc plus cher à l’achat, mais immédiatement rentable.
Le coût à l’hectare dépend :
- de l’état des plantations,
- des infrastructures existantes,
- et de la localisation (accès à l’eau, proximité des marchés, main-d’œuvre).
Enfin, la main-d’œuvre saisonnière est un poste à anticiper : taille, éclaircissage, récolte exigent des pics d’activité importants.
Rentabilité et productivité : que peut-on attendre d’un verger ?
Un verger en rythme de croisière peut atteindre 15 à 20 tonnes par hectare, voire plus en intensif. Les espèces comme la pomme ou la prune bénéficient de filières structurées et de marchés stables. Le bio, lui, séduit de plus en plus de consommateurs, ce qui tire les prix vers le haut.
Mais l’arboriculture est exposée aux aléas climatiques :
- Un gel de printemps peut impacter une récolte,
- Les sécheresses augmentent les besoins en irrigation,
- La grêle nécessite parfois des filets coûteux.
La diversification des essences, le choix de variétés à floraison tardive et des investissements en protection sont autant de leviers pour sécuriser le revenu.
Quels critères pour acheter une exploitation arboricole ?
Avant d’acheter, soyez attentif à plusieurs points :
- Type de sol : profond, limoneux, bien drainé,
- Climat : risque de gel, ensoleillement, accès à l’eau,
- Variétés présentes : adaptées au marché, au sol, au changement climatique,
- Âge du verger : en pleine production ou à replanter,
- Équipements : irrigation, stockage, transformation,
- Débouchés : circuits longs (coopératives, export) ou courts (marchés, AMAP, vente à la ferme).
La viabilité d’un projet arboricole repose sur l’adéquation entre les ressources disponibles et les objectifs de production.